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l'espèce d'affreuse qui se prend pour Sissi

l'espèce d'affreuse qui se prend pour Sissi
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22 juillet 2007

A vous

Vous l'aurez compris, Sissi est restée à Vienne. L'affreuse, elle, est de retour à Paris.

Merci à vous d'avoir suivi mes aventures et mésaventures pendant 5 mois, merci de les avoir aimées ou detestées, de les avoir lues en tous cas. Vous m'avez fait découvrir beaucoup sur moi-même. Merci puissance douze, au moins.

(attention.... petite larme d'émotion ? pas petite larme ? Non, non, non pas petite larme, je suis une affreuse.)

Je resterai présente sur ce blog et ferai encore mieux de mon mieux pour répondre à vos mails et commentaires, que je laisse ouverts.

Pour la suite... Je ne vous dis pas au revoir. Parce que, croyez moi, cette histoire ne se terminera pas comme ça. On va se retrouver bientôt. Keep in touch, les gens.

Pas au revoir donc.

Dès ma réapparition dans la blogitude, j'enverrai  à tous ceux qui ont laissé des commentaires sur ce blog d'affreuse, et à tous ceux qui m'en feront la demande par mail, l'URL de mon nouveau e-chez-moi.
Je tiens à m'excuser pour les agréables messages que j'ai reçus et auxquels je n'ai pas répondu. Sachez en tous cas qu'ils sont arrivés à bon port, i.e. droit dans mon petit coeur de pierre d'affreuse.

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22 juillet 2007

No endings, just beginnings

Un mois après, Paris. J’ai changé de vie, encore. J’aime ces périodes de transition, intenses, ces renouveaux.

Sissi est restée à Vienne, et avec elle, une part de moi. Je ne regarderai pas en arrière. Ces dernières heures à Vienne avaient été formidables. Je me revois, en train de dresser la liste de tout ce que je n’avais pas eu le temps de faire, façon l’Auberge Espagnole. De me dire qu’elles étaient autant de bonnes raisons de retourner à Vienne.

Vienne, je reviendrai. Je reconnaîtrai tes rues,  je me rappellerai les fous rires, les heures passées à refaire le monde, les fois où je me suis perdue, les chemins que je connaissais par cœur. Je chercherai dans les recoins de ma mémoire ce que j’ai appris sur ton histoire, ta culture, les détails de ton architecture. Je profiterai de ce que tu as et qui me manque ici.

Un mois après, Paris. J’ai retrouvé mes habitudes de future young executive stressée, mon agenda, mes quatre réveils le matin (ça, c’est très très très dur par contre), mes amis. Mais maintenant, il y a aussi autre chose : l’impression agréable d’être de retour dans un chez moi dont je n’avais pas assez profité. Je regarde Paris avec des yeux neufs. Je découvre d’autres gens, d’autres endroits, d’autres façons de vivre à Paris.

No endings, just beginnings. J’aime ce nouvel épisode. J’attends la suite avec impatience.

21 juin 2007

Celle-là, je ne l'avais pas vue venir...

Je n’ai jamais voulu prendre mon billet retour.

J’ai beaucoup frimé auprès des américains et autres bout-du-mondistes qui l’avaient réservé le lendemain du jour où ils sont arrivés ici. Je leur ai répété tellement de fois que je n’étais pas pressée, que je verrais bien quand j’en aurais marre, et que comme je n’avais pas grand-chose de prévu cet été, et que mes colocs pouvaient encore m’héberger en juillet, rien ne pressait.

Mon plan, c’était de rentrer en France, tranquillement, à la fin du mois de Juillet. De partir quelque part en vacances en août. Et de me mettre à chercher un poste à l’étranger en septembre, un autre pays où aller, toujours très tranquillement.

Et la nouvelle est tombée hier. Il semblerait bien que même après 5 ans d’études, je ne sois pas encore prête à m’arrêter. Je viens d’être acceptée dans le 3e cycle de mes rêves ! Croyez moi, le travail attendra. Je rempile pour au moins une année supplémentaire sur les bancs de la fac (ce qui entre nous est un énorme mensonge, la première fois que j’ai mis les pieds dans une vraie fac, c’était en arrivant à Vienne).

Je reviens donc à Paris, plus tôt que prévu, pour plus longtemps que prévu. J’en suis la première surprise.

J’ai vécu ce qu’il y avait à vivre de ce côté de l’Europe. Je suis impatiente de voir de quoi la prochaine étape sera faite. J’ai adoré ces six mois ici. Je ne les échangerais pour rien au monde contre six mois à Shanghai, Hong-kong ou autre destination plus exotique. Je n’aurais pas voulu rencontrer d’autres personnes. Je n’aurais pas voulu faire d’autres voyages. Je n’ai jamais pensé un seul instant à la façon dont j’aurais vécu ces six mois, si j’avais fait un autre choix.

Et maintenant… Il me reste 3 jours ici.

Hier, quand j’ai reçu cette réponse, la première chose que j’ai faite, c’est aller acheter ce maudit billet d’avion. On était mercredi. Je rentre dimanche. Nous sommes jeudi. La journée est bien avancée. 3 jours. 3 misérables jours.

Je pense à tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire ici. A ce que je laisse. Aux gens que je reverrai un jour, ou peut-être jamais. A tous ces souvenirs qui s’en iront petit à petit…

Il me reste trois jours pour faire mes bagages, dire au revoir à mes amis, à une ville, et laisser derrière mois les 6 mois où j’ai été le plus insouciante de ma vie. Et plus que tout, c’est ça que je ne veux pas oublier. Les gens ont beau dire qu’un séjour Erasmus n’est qu’une parenthèse, qu’une bulle de vie, j’espère encore que certaines choses, dont l’insouciance, survivent au retour.

Je rentre dans 72 heures. Je n’ai pas l’intention d’en gâcher une seule.

… sur ce…

20 juin 2007

Ben mon cochon !

A l’entrée du Prater, un des nombreux parcs de Vienne, vous pourrez trouver la Grande Roue (toujours elle, je comprends vraiment pas. Et en 6 mois, je ne suis toujours pas montée dessus. Normal, je refuse d’être une touriste à Vienne).

La Grande Roue, donc. Vous pourrez aussi rencontrer mon meilleur ami. Il mesure à peu près quatre mètres de haut, me fait toujours rire et cède à tous mes caprices. Le pote parfait, c’est lui :

Bankochon

Ceci, comme son apparence ne le laisse pas deviner, est un guichet de banque automatique.

Il paraît même qu’il grouik quand vous prenez vos billets.

15 juin 2007

Mise à Jour...

... Des albums photos dans la colonne de gauche !..

Enjoy !

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12 juin 2007

Un peu plus de Vienne : Stephansdom

J’ai un peu délaissé cette catégorie ces derniers temps. N’allez pas croire que j’ai arrêté de me culturer à Vienne. C’est juste que j’en parle moins. Je me rends compte aussi que finalement, je ne vous ai pas énormément montré Vienne et ses monuments. Allez Hop. D’une pierre, deux coups. En exclu pour vous, le Stephansdom.

Toutes les villes ont leur fierté. Il y a toujours quelque chose que vous voulez montrer à vos amis quand ils débarquent la première fois chez vous. Par exemple, je ne peux même plus compter le nombre de fois où j’ai emmené mes amies venues me voir à Bordeaux devant le Grand Théâtre. « Clââââsse, hein ». Je m’amusais toujours de leur mine ébahie, j’étais absolument certaine de l’effet que le monument produirait. Ca marche aussi à Paris, quand on est tout fier de montrer à un ami qui ne connaît pas bien la ville un morceau de tour Eiffel qui dépasse d’une ruelle.

A Vienne, on est très fier de tout. L’Empire, Sissi, Schönnbrunn, la Grande Roue (je ne comprends toujours pas pourquoi d’ailleurs, mais ça, c’est encore une autre histoire).

Et puis aussi, et puis SURTOUT, il y a Stephansdom, cathédrale Saint-Etienne en français. Bien sûr, j’y ai emmené toutes mes amies venues me voir, en choisissant d’arriver d’une rue où on ne peut pas deviner qu’elle est là. Et puis d’un coup, elle apparaît. Elle est gigantesque. Vlan dans tes dents.

Sur la place, de nombreux artistes de rues qui extorquent de l’argent aux touristes amusés. Des rabatteurs déguisés en Mozart, qui vont vers les touristes pour leur proposer des concerts de musique le soir même. Pas de doute, on est dans la partie la plus touristique de la ville.

Stephansdom est donc la cathédrale de Vienne. A l’intérieur, une nef de 40 mètres de haut, impressionnante. Beaucoup de détails gothiques et baroques, une iconographie majoritairement dédiée à la Vierge, puisque c’est le jour de sa fête que les Viennois vainquirent les Ottomans, en 1683.

La cathédrale est pleine d’histoires et de légendes. Non, il n’y a pas de bossu là bas, mais plein d’autres choses amusantes ou étranges.

Par exemple, la cathédrale a été construite sur ce qui semblaient être un sanctuaire païen de l’époque romaine (Merci le Petit Futé). Quand ils ont commencé les travaux de la cathédrale, ils ont même trouvé sous les horloges des tours des représentations… d’organes génitaux, qui indique que ce temple était dédié au culte de la fertilité. Apparemment, ces représentations auraient été conservées dans la Cathédrale (mais moi je ne les ai jamais vues) avec une mise en garde chrétienne contre l’adoration de telles idoles. Perso je trouve ça juste énorme.

La deuxième histoire de la cathédrale est davantage une légende, et elle expliquerait le fait que la Tour Nord soit plus basse que la Tour Sud de la cathédrale, alors qu’elle étaient censées s’élever à la même hauteur. Johann Puchsbaum, l’architecte de la tour, aurait pactisé avec le diable, lui demandant son aide pour terminer la tour en moins d’une année, sans quoi il ne pourrait épouser la fille de l’architecte de la cathédrale. En échange de l’aide du diable, il n’était pas autorisé à prononcer le no de la Vierge. Problème, c’était le nom de la meuf qu’il voulait épouser. Le diable aurait alors fait s’écrouler l’échafaudage sur le pauvre architecte. Comme quoi, les histoires d’amour finissent mal en général.

Allez hop, assez bavassé, je vous laisse regarder deux trois photos. Et je ne vous explique pas où la cathédrale se trouve dans Vienne, ce serait vraiment me payer votre têteJ.

   

   

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8 juin 2007

Ma to-do-list d'affreuse qui revient

Le semestre touche – hélas – à sa fin. Fini les études pour moi, je vais même être avec un peu de chance bientôt diplômée. Je ne sais pas encore ce que je ferai (ni où) à la rentrée prochaine. Je repasserai très certainement par la France. Peut-être même que je poserai mes fesses là bas un moment. Et il y aura des choses que j’apprécierai. Il faut bien que je trouve une raison de vouloir rentrer à la maison.

Je vais pouvoir aller chez le coiffeur. Oui. Je vous entends déjà vous moquer de moi, dire que mes instincts de survie sont des instincts de greluche, que après tout je suis une vraie fille et bla bla bla.

Voilà six mois que je n’ai pas fait couper mes cheveux. Et comment vous dire… euh… Disons simplement que mon dégradé flou d’Isabelle Adjani a évolué version tignasse de rêve de John Lennon. Moins glamour, hein ?

Alors, oui j’aurais pu aller chez le coiffeur ici. Cependant, lui expliquer en allemand que je veux le dégradé long d’Isabelle Adjani avec des mèches un peu folles qui encadrent mon visage, ce n’est juste pas possible.

   

Je pourrai commencer normalement mes journées : en buvant un expresso le matin, accoudée au comptoir, en lisant les nouvelles dans le journal – et ce ne sera pas la rubrique des chiens écrasés du 23e arrondissement de Vienne –, en m’amusant des quelques cases laissées sur la page des mots fléchés. Parce que ça, je peux toujours essayer de le faire en allemand, mais, d’un coup, j’ai l’air moins fine.

   

Dans le même esprit, je serai capable de répondre aux questions d’orthographe de « qui veut gagner des millions ». Ceux qui me connaissent – un peu au moins – savent que je peux devenir folle pour une faute d’orthographe. Imaginez ma frustration quand je ne peux pas répondre aux questions de l’ersatz local de Jean-Pierre Foucault. Ca me rend folle.

J’aurai un vrai portable, avec un forfait dessus. Pour pouvoir parler des heures. Pas une carte prépayée qu’il faut recharger toutes les semaines parce que je suis une affreuse, et que les affreuses, ça parle beaucoup.

    

Je pourrai redevenir une affreuse méchante parisienne. Je traverserai au rouge en criant plus fort que les automobilistes s’ils m’engueulent. Je pourrai acheter un croissant en disant autre chose que « bonjour excusez moi de vous demander si je peux avoir un croissant s’il vous plaît ? ». Véridique. La dernière fois que je suis rentrée à Paris, j’ai demandé au monsieur du guichet de la RATP un plan (bah oui, après 6 mois à Vienne, je connais plus le métro de Paris). J’ai dû être trop polie parce que le monsieur a laissé tomber sa mâchoire et m’a répondu « tout ça pour un plan ? ». L’influence viennoise. Mais promis, je ne recommencerai plus.

Peut-être que tout ça, finalement, ça me donne envie de revenir ?…

… Euh…

… Je suis convaincante là ?

6 juin 2007

60 kilomètres de Danube plus bas

60 kilomètres de Danube plus bas, il y a une autre capitale d’Europe. Beaucoup de personnes affirment que la seule raison d’aller là bas, ce sont les prix cassés de l’alcool et des cigarettes. Je ne les ai pas écoutés, et j’ai été passer une journée à Bratislava. Et j’ai même visité la ville. Stach stach.

J’ai été un peu surprise, et pas du tout à la fois (Comment est-ce que je vais bien pouvoir vous l’expliquer).

J’avais entendu que ce n’était pas une jolie ville. J’étais déjà passée devant Bratislava en bateau en allant à Budapest, et – admettons le – ce que j’avais retenu de la ville, c’était l’omniprésence de ces barres d’immeubles style communiste pas drôle. 

En fait, ma surprise, c’était simplement de voir qu’il n’y avait pas QUE ça. Une jolie petite « vieille ville ». Pas surprenante en elle-même, mais agréable, colorée, qui rappelle assez Ljubljana ou Cracovie.

Une colline surplombe la ville. A son sommet, un château. Pas terrible, j’avoue. En fait, c’était une forteresse qui datait du XVIe siècle, mais qui a été dévastée par un incendie en 1811… et reconstruite dans les fifties. Peu importe, de là on a une jolie vue sur la ville, l’architecture rococo de sa vieille ville sur la rive gauche du Danube… et juste coco sur l’autre rive ; les deux rives sont reliées par un pont totalement 70’s. La classe. 

Surprise aussi par la présence du judaïsme dans l’histoire de Bratislava. Dans cette toute petite vile (420 000 habitants), on peut trouver notamment un musée de la culture juive et surtout, la tombe de Hatam Sofer, l’un des plus grands personnages du judaïsme européen.

Je n’ai pas visité de musées là bas, une balade sur la colline et dans les rues de la vieille ville suffit à occuper une journée. Surtout quand il fait beau. Et puis zut, voyez vous-même.

    

EDIT : comme la dernière fois, je me rends un peu compte que les photos en slide ne marchent pas. Vous pouvez accéder à l'album dans la colonne de gauche. Et la prochaine fois, je m'en souviendrai, foi d'affreuse.

   

P.S. : à part ça, au niveau de la bande son, je vous épargne les Bratisla Boys, "oder was" ?

5 juin 2007

Et les secondes sont des heures.

Le voyage est long. Quelquefois, j’ai le temps d’écouter une chanson entière. A mesure que les secondes passent, ce sont les étages mais aussi le temps qu’on remonte.

Je m’assois sur la banquette en cuir rouge déchirée. Je m’attarde toujours sur la plaque qui orne l’intérieur de l’appareil « Wien – Prag – Budapest ». Inlassablement, mon regard glisse sur la fente dans laquelle, il n’y a pas si longtemps, les utilisateurs devaient glisser une pièce pour pouvoir l’utiliser. Je regarde à travers les vitres, la lumière qui se reflète sur les carreaux détruits du hall. L’ensemble est brun, sépia, comme une vieille photo. J’ai l’impression d’être dans un vieux film. Je m’en veux d’avoir mon téléphone portable dans la main, ça jure avec le décor.

La lumière devient de plus en plus vive à mesure qu’on s’élève. Je suis absente, plongée dans mes pensées, sereine, dans cet ascenseur fatigué. Sagesse de celui qui a vu passer les années et les personnes ! Sentiment paradoxal de sécurité, alors que cette vieille bête peut mourir à tout moment. Peu avant l’arrivée, je m’amuse toujours de cette Sainte à l’Enfant, encastrée dans le mur auquel je fais face. Elle s’amuse de moi. Elle me nargue, me fait un clin d’œil. Comme l’ascenseur, elle n’a pas d’âge. Elle a toujours été là. Elle en a vu passer, elle aussi.

Je suis absorbée par le mécanisme de l’appareil, apparent. Les boutons de chaque étage glissent contre une palissade qui s’élargit au fil de l’ascension, jusqu’à que celui du quatrième étage bloque. Arrivée soudaine, l’ascenseur tremble, je sursaute automatiquement. Fin du voyage. Je retourne à la réalité.

C’était trop court. A bord de cet étrange vaisseau qui ne fait jamais que monter et qu’on ne peut appeler, je me sens comme perchée sur la branche d’un chêne millénaire : acrobate, en équilibre, émerveillée devant les éléments qui étaient là avant moi, et qui resteront bien après.

   

   

voyage

28 mai 2007

... On enchaîne...

questionsVu il y a quelques jours sur le blog de Marion, et parce que ça m'occupe de répondre à des questions inutiles, voici un questionnaire ou je parle de MOI. encore.

      

Quatre emplois que j’ai eus dans ma vie :

- Animatrice en colonies de vacances : et pas qu’une fois. Pour des raisons obscures, être exploitée, non payée et me faire martyriser par une bande de gosses, ça m’a longtemps plu J

- Commerciale en assurances : Pareil. J’y suis allée de plein gré. Maintenant je sais tout sur les contrats scolaires et autres assurances chasse.

- Animatrice commerciale pour un antivirus bien connu : cachée dans un rayon, je guettais les clients sur le point d’acheter une marque concurrente. Et puis je les persuadais d’acheter MON antivirus. Alors que je n’étais même pas payée à la commission. Le zèle me tuera.

- Chargée de communication : là on s’approche de la vérité. C’était mon stage de fin d’études. Hardcore par moments, mais plutôt intéressant.

  • Quatre films que je regarderais encore et encore :

- Forrest Gump : j’adore. Aucune raison supplémentaire.
- The Shining : Ce n’est pas tellement que je n’aime pas dormir la nuit. Mais à chaque fois que je le regarde, je vais lire des analyses filmiques après. Et je m’en rends compte que je suis passée à côté de plusieurs détails. Alors je recommence. Encore.
- Pride and Prejudice : Mais seulement dans des circonstances particulières. Le film en lui même n’est pas forcément intéressant. J’ai préféré le livre. Mais j’adore le regarder en rentrant de soirée (i.e. : de 3h à 5h du matin), et m’endormir devant. Aucun scrupule, de toutes façons je connais déjà la fin.
- La vie est un long fleuve tranquille : tous les dialogues de ce film font maintenant partie du vocabulaire que j’utilise quotidiennement. Oui, je parle en répliques de film. Si, si je vous jure ! (MARIE-THERESE NE JUREZ PAS !!!)

  • Quatre endroits où j’ai vécu :

- Grenoble : une bonne partie de ma courte existence.
- Bordeaux : pour mes études.
- Paris : lors d’un stage.
- Vienne : mais ce n’est plus un secret, n’est-ce pas ?

  • Quatre émissions/séries TV que je regarde :

- Lost : Je deviens folle. Je viens de terminer la saison 3. Je ne comprends plus rien à cette série d’illuminés. Je déteste les scénaristes, ils jouent avec mes nerfs et ça les fait marrer. M’en fous, il me faut la suite. Vite (D’ailleurs, vous savez si une saison 4 est prévue ? ET NE DITES PAS NON).

- Nip/Tuck : 4 saisons regardées en un mois. En fait, c’était un substitut à Lost quand j’attendais la 3e saison. Drôlement efficace.

- Ugly Betty : Plus relax que Lost ou Nip/tuck. Je peux attendre un épisode d’une semaine sur l’autre sans (trop) y penser.

- Friends : depuis des années, et pour encore des années. Je suis maintenant passée à la version américaine sous-titrée allemand. De cette façon je peux dire sans rougir que je bosse mes langues.

En fait, ça va faire un peu plus d’un an que je n’ai plus la télé chez moi. A Vienne, j’ai la télé allemande et autrichienne. Rendons à César ce qui est à Jules, les chaînes allemandes ne sont pas mauvaises, mais quand même, c’est pas la vraie télé. Donc aujourd'hui, je ne suis plus vraiment au courant des évolutions du PAF alors que je suis totalement télévore, ça me fait tout bizarre.

  • Quatre lieux où je suis déjà allée en vacances :

- Ex-Yougoslavie : si vous ne vous en rappelez pas, allez voir par . Mémorable.

- Israël : plusieurs fois, famille oblige.

- Inde : ah non, ça c’est dans mes rêves.

- Vienne : ça ressemble à des vacances, non ?

  • À chaque fois que je vais sur le Net :

- Je check mes douze boîtes mails

- Je vais voir si quelqu’un a laissé un mot sur mon blog

- Je vais lire mes blogs préférés

- Et après je fais ce pour quoi je m'étais connectée au départ.

  • Quatre mets que je NE mangerais pour rien au monde (ou presque !) :

- Des tripes.

- Des trucs avec de la cannelle dessus : berk et reberk.

- Des betteraves.

- Des trucs pas habituels : genre de l’autruche, du chien, du kangourou, du serpent, de la méduse.

L’affreuse est aventurière, pas suicidaire.

  • Mes quatre mets/plats favoris :

- Les sushis : quand on y pense, un sushi, ça n’a vraiment rien d’extraordinaire. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi ça me fait cet effet là (le gingembre peut-être ?)

- Les cheesecakes : avec un petit coulis de framboises dessus, s’il vous plaît.

- Les pâtes : et ça, ça ravit mon portefeuille d’étudiante.

- les macarons : cassis-violette et caramel. mes préférés.

(vachement équilibré, tout ça...)

  • Quatre endroits où j’aimerais être en ce moment :

- Mes cop’s sont toutes ensemble en Grèce… moi je suis collée à Vienne avec des essais à écrire… donc oui, là maintenant, j’aimerais bien être à Athènes…

- Dans mon lit, mais je me suis promis de ne pas quitter mon bureau avant d’avoir bouclé cet essai…

- Dans le frigo. Chaleur incroyable ici.

- Facile, mais un des endroits où j’aimerais être maintenant, c’est simplement là où je suis. Erasmus dans une des plus belles capitales d’Europe, on a déjà vu pire.

  • Quatre personnes qui me feraient une agréable surprise en répondant à ce questionnaire :

… pas de discrimination, qui veut prend !

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